Dunes Arbustes





Le désert, la mer et le ciel,
trois immensités se rejoignent,
donnant à ce pays son caractère
particulier et riche.

Cette région de Mauritanie se situe
au confluent du climat sub-saharien,
que l’on retrouve aux deux bords de la zone équatoriale du continent africain, et du climat continental nord. 

 

 


Organisation sociale
des différentes
tribus.


Diaporama sur cette ville mythique


Depuis les premières
traces humaines à
l'indépedance.


Diaporama : balade
dans les rues d'Atar à la rencontre de ses habitants.

 

 
De même, ce pays est un confluent des civilisations africaines, berbères et arabes qui font de la Mauritanie un trait d’union entre l’Afrique et les pays du Maghreb ainsi qu’une des dernières nations régie par un esprit nomade.


  Tergit    
   
       
                 

 

               

 

 

 

Structures sociales de la région


En schématisant, on peu dire qu'en haut de l’échelle sociale sont les tribus guerrières (béni Hassan ou arab), viennent ensuite les tribus maraboutiques (zwâyâ), puis les tributaires (lahma ou aznâga), forgerons, affranchis, griots.
Il est a noter qu’autrefois, la vie quotidienne des tribus nobles, n’était guère différente, en termes de confort matériel, de celle des sujets. Dans cet univers dominé par un mode de vie nomade on ignorait généralement toute recherche de superflu, ce qui n’est plus le cas de nos jours, l’influence de la société de consommation ayant révolutionné les conditions de la vie sociale.

Aujourd’hui, la configuration de la société maure change du fait de l’évolution qui nous concerne tous. L’organisation tribale, même si elle a été malmenée par la colonisation et par les évolutions démographiques et sociales ultérieures (exode rural, urbanisation, scolarisation..) conserve néanmoins une part de sa fonctionnalité.

Thé tente nomades

 

 


Depuis les premières
traces humaines à
l'indépedance.

 
  

 

Un peu d'histoire


Des premières traces humaines au premier millénaire

Les premières traces humaines remontent au paléolithique inférieur il y a environ 600.000 ans. Une civilisation dite acheuléenne apparaît au paléolithique moyens (- 100.000 à - 35.000 ans), ; de minuscules bifaces attestent de la vie en ces lieux.
Puis, suit une culture dite atérienne (- 20.000 ans), avant d'enter dans la période la plus connue, celle du néolithique (- 8.000 ans avant J.-C.). A cette époque, les peuples de la région étaient essentiellement sédentaires.

peinture rupestre

A la fin de cette ère, environ 2 000 avant J.-C., la désertification du Sahara entraîne la migration des populations et c’est aussi en ces temps que débute l’élevage notamment bovin.
Vers mille ans avant J.-C., de nouveaux groupes venus d’Afrique du nord s’installent apportant chevaux, bœufs et chars comme l’attestent de nombreuses peintures rupestres

Enfin, on voit apparaître le dromadaire car les dures conditions climatiques du désert ne permettent plus aux chevaux ainsi qu’à l’élevage bovin de vivre en ces lieux.
Au premier millénaire de notre ère, s’implantent dans le nord et le centre les Sanhajas, berbères nomades et commerçants qui feront le lien entre l’Afrique du nord et les centres sahéliens, développant notamment les cités d’Aoudaghost et Azougui.


Du XIe au XVIIIe siècle

Au début du deuxième millénaire, les Sanhajas Almoravides répandent l’Islam s’élançant à la conquête du Maroc, de l’Espagne et de l’empire du Ghana.
Du XIIIe au XVIIe siècle, de nouvelles tribus, les Arabes Ma’quil appelés aussi Beni Hassan, venues du nord repoussent peu à peu les Sanhajas et les luttes s’achèvent par la victoire des arabes en 1674 qui établira la domination militaire et politique des tribus d’origine arabe.
A partir de ces temps, et jusqu’à nos jours, les Sanhajas désarmés garderons le « livre », c’est à dire la responsabilité de l’enseignement, les armes restant aux arabes, de grands émirats se constituant alors : l’Adrar, le Tagant, le Trarza, le Brakna.

livre Chinguetty



De la colonisation à l'indépendance (1960)

Au XIXe siècle, la colonisation française déjà présente au Sénégal, à St-Louis, comptoir crée en 1638, prend un nouvel essor avec Faidherbe dans le but de contrôler le commerce de la gomme arabique ainsi que les axes reliant l’Afrique du nord avec l’Afrique occidentale française.
La conquête se révèle plus difficile que prévue. La résistance des tribus du centre et du nord s’organise notamment autour de la figure légendaire de Cheikh Ma el aïnine, ce qui oblige les français à organiser de brutales expéditions militaires.
Xavier Coppolani qui avait obtenu l’appui des groupes maraboutiques est tué à Tidjikja, dans l’émirat du Tagant le 12 mai 1905. Le général Gouraud et ses troupes entre à Atar le 9 janvier 1909.
L’Adrar deviendra un « cercle » de la colonie française de la Mauritanie, elle même élément de l’ensemble appelé Afrique occidentale française : l’AOF.
Jusqu’à l’indépendance, le 28 novembre 1960, de nombreuses échauffourées et rezzous seront néanmoins dirigés contre l’occupant.  

 


Organisation sociale
des différentes
tribus.